Alors, imaginons un samedi soir froid et venteux. Ajoutons à cette situation un couple. Ainsi, que peuvent bien avoir en commun, par un samedi soir de Saint-Valentin, notre couple et la reconstitution moléculaire du vin? Samedi soir, un couple partage un repas. Sans vin. Après avoir lavé la vaisselle ou avoir empli le lave-vaisselle, l’homme et la femme (nous sommes au 21e siècle, demeurons avec le couple).
Je reprends donc. Le couple s’installera devant la télé, possiblement chacun sur leur sofa, l’un lisant le journal, l’autre se limant les ongles. Samedi soir, dans le même voisinage, un couple prépare un repas tout en sirotant un verre de vin. Au cours du repas, une bouteille judicieusement choisie verra son contenu disparaître alors que diminuent les chandelles.
Il est possible qu’à un moment ou à un autre, un des partenaires chuchote des mots doux dans l’oreille de sa moitié tout en exhalant un souffle chaud. Les molécules contenues dans une bouteille, emprisonnées pendant nombre de mois ou d’années, et partagées entre deux êtres, cherchent à se regrouper.
Cet état de fait, vérifié et vérifiable, constitue la pierre angulaire de ce que la science du vin appelle la reconstitution moléculaire du vin. Sceptique? Imaginez alors partager une bouteille à quatre! C’est alors qu’on pourrait se retrouver avec des échanges de coupes.
Alors donc, comment ne pas être original pour la Saint-Valentin?