«Beaucoup de canadiens ne connaissent pas leurs droits linguistiques constitutionnels», selon Geneviève Boudreau, directrice du Programme d’appui aux droits linguistiques (PADL), crée en juin 2008 par le gouvernement. La directrice de l’organisme s’est entretenue avec L’Express à l’occasion du lancement de son nouveau site Internet la semaine dernière.
Le PADL succède au programme de contestation judiciaire pour les Communautés minoritaires de langues officielles, dont l’abolition par Stephen Harper en 2006 avait fait grand bruit.
Créé en juin 2008, l’organisme a ouvert ses portes il y a tout juste un an, en décembre 2009. Petit à petit, il renforce sa stratégie de communication et vient de lancer un nouveau site Internet.
«Le côté information est très important pour nous, on veut se faire connaître, on réalise que beaucoup de Canadiens ne connaissent pas leurs droits linguistiques constitutionnels», explique la directrice.
«L’organisme est financé à 100 % par Patrimoine Canada. L’Université d’Ottawa est l’institution qui gère le programme, mais le programme est indépendant», précise-t-elle.