Des entrepreneurs québécois s’intéressent au Waterfront

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Publié 07/12/2010 par Vincent Muller

«Chaque année, on fait une mission commerciale au Canada dans une province différente pour aider le commerce interprovincial», expliquait Julie-Claude Gauthier Conseillère, Développement des marchés internationaux pour la Chambre de commerce de Montréal qui organisait, avec le Bureau du Québec à Toronto, une rencontre de réseautage pour les entrepreneurs québécois mardi 30 novembre dernier.

Six entreprises ont fait le déplacement jusqu’à Toronto, pour rencontrer des membres du projet du Waterfront et des entrepreneurs impliqués dans le projet ainsi que des officiels de la ville. Le Bureau du Québec à Toronto s’est chargé spécifiquement de la mise en relation avec Waterfront Toronto.

Les entreprises québécoises présentes ce jour-là officient toutes dans des domaines liés à la construction, au design ou à l’architecture.

Décontamination des sols

«On voulait voir d’abord si on est les bienvenus ici», lance Fabienne Montgrain chargée du Développement des affaires pour la société Northex environnement, spécialisée dans la décontamination des sols.

«On voudrait transférer la technologie de décontamination ici. Il n’y a pas d’usine de décontamination des sols en Ontario. Les sols trop contaminés sont envoyés par camion au Québec et aux USA», explique-t-elle.

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«On a un avantage concurrentiel, on possède le brevet pour traiter les sols hautement contaminés. Et le Waterfont a un grand volume de sols contaminés. Il y a la possibilité de créer une usine de traitement des sols hautement contaminés ici.»

Selon elle, deux entreprises étrangères, l’une belge et l’autre hollandaise, ont été autorisées à créer des sites pilotes ici. «Ces compagnies ne traitent que les sols à contamination organique (hydrocarbures) mais elles ont l’avantage d’avoir de l’expérience. Elles ont eu l’opportunité de faire des essais, et elles auront une réponse en décembre».

Fabienne Montgrain insiste fortement sur le fait que Northex environnement est la seule entreprise en Amérique du Nord à pouvoir traiter tout type de contamination: les contaminations organiques (aux hydrocarbures), inorganiques (aux métaux lourds) et mixtes.

«Les rencontres se sont bien passées, maintenant il faut être en mesure d’arriver avec des projets d’affaire économiques, rentables à court comme à long terme et qui apportent de la valeur ajoutée au projet. Ce qui est traité pourra être réutilisé dans ce projet, qui est un projet avec des critères visant la certification LEAD.»

Foyers au bioéthanol

Ryan Chomiuk, lui, est venu présenter les foyers au bioéthanol de son entreprise, Decoflame. Il s’agit de chauffages décoratifs fonctionnant au bioéthanol qui ont l’avantage d’être économiques et sécuritaires. «C’est le foyer le plus sécuritaire en Amérique du Nord, un seul permet de chauffer 450 pieds carrés, c’est assez pour la moitié d’un condo.

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Ce n’est pas un chauffage central donc chacun se chauffe comme il veut et peut faire des économies.» Selon Ryan Chomiuk le projet du Waterfront n’a pas prévu de telles installations. Parmi les personnes rencontrées, deux architectes semblaient très intéressés et l’ont renvoyé au designer et au contracteur pour réfléchir à la façon d’intégrer les foyers au bioéthanol.

Ambiances lumineuses

Martin Gagnon, président d’Ambiances design, entreprise spécialisée dans la conception d’installations d’éclairages, a été surpris qu’il n’y ait pas de consultant pour ce qui touche à la lumière au niveau du projet du Waterfront. «On est comme des architectes de la lumière», explique-t-il, «on vise surtout les lieux publics, où les installations visuelles doivent donner envie aux gens de venir en mettant en valeur des bâtiments. Ce qui nous intéresse dans le projet du Waterfront, ce sont les nombreux espaces publics prévus.

Quelque chose un peu comme le Moulin à images de la Ville de Québec pourrait être transposé ici. Le projet a beaucoup d’ambition à attirer les gens».

Lui qui explique avoir pas mal de concurrents ici comme à Montréal, semble assez satisfait de ses rencontres: «Il y a eu beaucoup d’intérêt, j’ai été invité pour des présentations plus ciblées, surtout pour des firmes d’architecture. Le Waterfront fonctionne par projet, il émet des appels d’offres, on doit passer à travers ces gens là.»

Présentes également, les entreprises Portes Lambton, qui a déjà de nombreux marchés en Ontario, Groupe Océan, spécialisée dans les locations d’équipements maritimes et Poralu Marine, qui fabrique des quais flottants.

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