«Parfois les soldats qui reviennent d’Afghanistan sont mis de côté comme s’ils n’étaient pas importants», s’indignait Jan DeVries, 86 ans, qui a servi dans l’armée canadienne durant la Deuxième Guerre mondiale. Il participait, avec une poignée d’anciens combattants, aux commémorations du 11 novembre jeudi dernier à Queen’s Park. Parmi les participants se trouvaient également des soldats ayant servi en Afghanistan.
«Les gens se rendent compte du fait que la liberté ne vient pas toute seule, il y a un prix à payer», considère Jan DeVries qui a servi dans le corps des parachutistes canadiens de 1943 à 1946.
Pour ce Torontois, le gouvernement canadien ne s’est pas bien occupé des anciens combattants durant des années.
«Maintenant, ils commencent à prendre conscience de leur importance», estime-t-il.
Il insiste également sur l’importance du suivi des soldats à leur retour au Canada: «Il faut s’assurer qu’ils sont sains, qu’ils vont bien mentalement, qu’ils ne souffrent pas de stress post-traumatique.»