Le ministre de l’Environnement John Gerretsen a annoncé le 20 juillet le retrait des «éco-droits», trois semaines après leur entrée en vigueur, suite à une levée de boucliers chez plusieurs détaillants et associations de consommateurs.
Ces éco-droits, une taxe supplémentaire sur des produits de consommation difficiles à recycler, étaient associés au second volet du programme du «dépôt orange» organisé par Stewadship Ontario. Cette organisation est chargée par la province du recyclage des déchets dangereux ou spéciaux. Elle est responsable de programmes tels que la boite bleue, le bac vert et le dépôt orange.
Ce dernier, le moins connu des trois programmes, a été initié en 2008 pour aider les Ontariens à disposer de leurs déchets municipaux dangereux ou spéciaux – tels que solvants, piles, filtres et contenants d’huile, produits antigel, bombonnes de propane ou encore engrais et pesticides – au lieu de les jeter à la poubelle ou dans les égouts.
Des milliers de produits
Le 1er juillet, la liste des produits a été étendue quelques 9000 produits ménagers comme les extincteurs, lampes fluo compactes, seringues, aérosols, détergents. Tous ces nouveaux produits étaient soumis aux éco-droits prélevés par Stewardship Ontario (variant de quelques cents pour certains produits à 6,66$ pour un extincteur) et pouvaient être réacheminés aux zones de dépôt orange pour le recyclage.
À Toronto, on trouve de tels dépôts à la station de «transfert» du 400 rue Commissioners ou encore à celle du 3350 avenue Victoria Park.