Il y a 125 ans, la Statue de la Liberté arrivait à New York… en 350 morceaux. C’était le 17 juin 1885. La statue est un cadeau de la France pour souligner l’amitié franco-américaine et pour célébrer le centenaire de l’indépendance des États-Unis (1776).
Le projet est confié en 1871 au sculpteur français Frédéric-Auguste Bartholdi. Il fait appel à l’ingénieur Gustave Eiffel (Tour Eiffel) pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier propose un pylône métallique supportant des plaques de cuivre martelées. Bartholdi sculpte une première ébauche, mais le projet est retardé en raison de la guerre entre la France et la Prusse.
Toujours en 1871, Bartholdi se rend aux États-Unis et repère le site de Bedloe’s Island. Il rencontre le président américain Ulysses Grant et le convainc d’ériger la statue sur cette île, qui deviendra Liberty Island en 1956.
La mère de Bartholdi?
Différents modèles auraient servi à déterminer le visage de la statue. Cependant, les historiens en sont réduits à des hypothèses et aucune proposition n’est véritablement fiable et authentique.
Certains croient cependant que Bartholdi s’est inspiré du visage de sa mère, Charlotte Bartholdi, dont il était très proche, pour donner à la statue son visage sévère. Le magazine National Geographic appuie cette hypothèse, en précisant que Bartholdi n’a jamais démenti cette ressemblance avec sa mère. Sur le plan architectural, la statue rappelle le Colosse de Rhodes (Grèce) qui était l’une des sept merveilles de l’Antiquité. Ce n’est que le 18 février 1879 que Bartholdi obtint un brevet pour sa statue.