Automobilistes, attendez-vous à d’autres hausses des prix de l’essence et surtout, sachez-le, le Bureau de la concurrence du Canada trouve tout à fait normal que ces prix puissent augmenter de 50% en quelques jours.
C’est ce qui s’est passé l’été dernier, vous vous rappelez sans doute du prix du litre d’essence ordinaire à plus de 1,30$, voire 1,50$ en certains endroits au Canada. Cette poussée du prix du carburant a suivi l’ouragan Katrina, qui a fait des ravages épouvantables dans le sud des États-Unis, en plus d’endommager des installations pétrolières et de réduire la capacité de production et de raffinage.
Spéculant sur une pénurie d’essence, les détaillants ont pris peur ou ont profité de la situation pour augmenter de façon spectaculaire leurs prix. Les petits détaillants ont crié au complot affirmant que les détaillants affiliés aux pétrolières s’étaient entendus pour augmenter leurs prix.
Cette affirmation a été rejetée par le Bureau de la concurrence, qui affirme qu’il n’y a pas de preuve de collusion, c’est le marché qui a agi de façon tout à fait normale.
Le Bureau de la concurrence écrit: «Les détaillants d’essence qui veulent tirer parti d’un approvisionnement réduit pour hausser leurs prix ne peuvent être blâmés d’imposer des prix excessifs parce que cette pratique n’est pas contraire à la Loi lorsque la demande réelle ou anticipée est excédentaire.»