Après avoir exposé ses portraits dans plusieurs galeries du centre-ville de Toronto. Joshua Roy nous propose de contempler l’horizon, ou plutôt ses horizons. Quand la mer se mélange au ciel, Joshua se retrouve en enfance au bord de la rivière où il passait tant de temps. Aujourd’hui, il est à Toronto et habite en face du lac Ontario, pour mieux y voir l’horizon.
La galerie IX se trouve à quelques pas de la Don Valley et de la rue Queen côté Est, au deuxième étage d’un bâtiment, nichée dans un coin de couloir. Très lumineuse, elle met en valeur le travail des couleurs de Joshua Roy. Ses tableaux traduisent sa vision de l’horizon.
Le côté aquatique apporte une certaine sérénité au tableau, une géométrie rassurante, où s’impose violemment un ciel tourbillonnant. Le coup de pinceau est propre et longiligne.
On peut percevoir le mouvement des poils sur la surface du canevas qui emmène l’œil du public vers la vie, en peinture classique, en haut à droite d’un tableau. Les tons de bleus se multiplient pour donner vie aux mers calmes, ciels envoûtants et quelques teintes de rouges viennent réchauffer l’ensemble pour les levers de soleil où les crépuscules.
Après avoir longtemps peint des portraits stylisés. Joshua s’est tourné vers les lignes d’horizon. Il courait le semi-marathon GoodLife lorsque la lumière a balayé les concurrents qui le précédaient et l’inspiration est venue. «Je suis rentré et j’ai commencé à peinturer ces horizons», indique le natif de St-Anselme au Québec.