Acadien d’origine, Glen Charles Landry s’est retrouvé à vivre dans les grandes villes que sont Montréal où encore Toronto. Le 11 septembre l’a bouleversé plus qu’il ne le croyait et c’est à travers ses poèmes qu’il s’en est aperçu. Scénographe, poète et aujourd’hui metteur en scène, Glen Charles Landry poursuit son chemin et présente ses Croquis urbains du 26 au 5 décembre dans la salle de création du Théâtre français de Toronto. Rencontre presque informelle avec un amoureux du chiaque.
Diplômé de l’école nationale de théâtre de Montréal, Glen Charles Landry est ensuite retourné au Nouveau-Brunswick pour y travailler, avant de finalement s’installer à Toronto, il y a de ça 11 ans.
Le Théâtre français de Toronto devient son employeur principal, il prendra part à près de 20 productions avec l’organisme. En relation constante avec les metteurs en scène, il observe, apprend à leur côté toutes les petites ficelles du métier. Aujourd’hui, il saute le pas et se lance dans la mise en scène, avec son premier spectacle, Croquis urbains.
Issue d’un recueil de poèmes publié il y a quatre ans, cette mise en scène raconte les errements, les questionnements d’un homme perdu dans une métropole. «Il cherche qui il est», résume le metteur en scène.
Jouant avec la musique, la vidéo et bien sûr le comédien, Glen Charles Landry veut montrer les différents points de vue sur une même réalité. Sur scène, Manuel Verreydt, le comédien active lui-même les éclairages, les «fade-in/fade-out», principalement en jouant sur son positionnement sur scène, précise Glen Charles. Quatre chansons jalonnent le spectacle, dont trois écrites par l’auteur de la pièce.