Ce n’est pas d’hier qu’on célèbre la fête des morts. En fait, les esprits de l’Halloween nous hantent depuis l’époque des druides! Notre fête du 31 octobre puise ses origines païennes des mythologies celtique et romaine.
Au temps des druides, le 31 octobre marquait la fin de l’année. Le Nouvel An celtique, le 1er novembre, coïncidait alors avec le début de l’hiver.
Comme ce passage entre l’automne et l’hiver évoque aussi celui de la lumière vers les ténèbres, on y fêtait Samain, dieu des Morts. Pour guider les âmes errantes et chasser les mauvais esprits, les druides allumaient des feux et se livraient à des pratiques divinatoires afin de sonder la nouvelle année.
De nos jours, c’est plutôt la fête des saints (la Toussaint) qu’on souligne le 1er novembre. Les manifestations autour du 31 octobre sont désignées par le terme Halloween (contraction de All Hallows Eve qui signifie «veille de la Toussaint»).
Au Québec, fantômes et sorcières seraient apparus vers les années 1920-1930 à Montréal, sous l’influence des anglophones, probablement de souche irlandaise.
Le 2 novembre, c’est le Jour des morts. Autrefois, on tenait sur le parvis de l’église une «criée des âmes», soit une vente aux enchères pour faire chanter des messes pour les morts.
Les Mexicains se rappellent leurs proches disparus à l’occasion d’un rituel festif, Dia de los Muertos, du 31 octobre au 2 novembre.