Alors que les 2292 vélos vraisemblablement volés par Igor Kenk, saisis en juillet 2008, devraient être vendus et qu’un cycliste est décédé le 31 août dernier suite à un accident très médiatisé ayant impliqué l’ancien procureur général Michael Bryant, il semble que vols et accidents soient le quotidien des cyclistes torontois. L’Express a recueilli quelques chiffres et témoignages afin de faire le point sur ce que signifie être un cycliste à Toronto.
Si le nombre de vols pour l’ensemble de l’année 2009 n’est pas encore connu, en 2008 ce sont 3543 vélos qui ont été dérobés dans toute la ville, le record étant détenu par le centre-ville avec 592 suivi de la zone Parkdale avec 432.
Ceci constitue néanmoins une baisse par rapport aux 4585 vols de 2007 et l’on soupçonne que cette baisse découle de l’arrestation d’Igor Kenk fin juillet 2008. (Il n’a pas encore subi son procès et est donc présumé innocent.)
Négligence
Un certain nombre de vols sont dus à la négligence des cyclistes qui parfois attachent leur monture sur un support amovible ou la laissent non attachée sans surveillance durant quelques minutes, nous expliquait l’agent Tony Vella. Un vélo resté attaché trop longtemps au même endroit est aussi une cible facile pour les voleurs presque assurés que le propriétaire n’arrivera pas au moment où le vol est commis.
Prenons les choses du bon côté: le cycliste s’étant fait dérobé son vélo aura au moins l’avantage de ne pas être impliqué dans un accident de la circulation qui sont fréquents à Toronto.