Le 25 mars 2009, la haute direction de CBC/Radio-Canada annonçait son plan d’affaires pour 2009-2010: entre autres, des compressions de l’ordre de 85 millions de dollars pour CBC, et de 51 millions de dollars pour Radio-Canada et une réduction de personnel allant jusqu’à 805 postes: 335 au service français de Radio-Canada, 400 au sein de la CBC, et 70 autres œuvrant pour d’autres services.
Compte tenu du nombre de stations de radio et de télévision de langue anglaise en Amérique du Nord, on peut s’interroger sur le bien-fondé de telles compressions à Radio-Canada, l’une des plus grandes institutions culturelles de langue française du pays.
Et, en raison de l’obligation du gouvernement fédéral de voir à l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire, je trouve inacceptable la réduction de la programmation régionale des services de radio et de télévision, la diminution des émissions dans plusieurs domaines (affaires publiques, dramatiques, musique et événements spéciaux), la réduction de la couverture des nouvelles et la réduction des budgets de marketing.
Nous avons présentement au fédéral un gouvernement minoritaire; nous pourrions être en campagne électorale dès cet automne.
C’est donc le temps maintenant de faire des démarches auprès des chefs des partis représentés à la Chambre des communes pour obtenir de chacun d’entre eux un engagement à financer adéquatement notre radiodiffuseur publique national.