La radiodiffusion publique et nous

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Publié 11/08/2009 par Gérard Lévesque

Le 25 mars 2009, la haute direction de CBC/Radio-Canada annonçait son plan d’affaires pour 2009-2010: entre autres, des compressions de l’ordre de 85 millions de dollars pour CBC, et de 51 millions de dollars pour Radio-Canada et une réduction de personnel allant jusqu’à 805 postes: 335 au service français de Radio-Canada, 400 au sein de la CBC, et 70 autres œuvrant pour d’autres services.

Compte tenu du nombre de stations de radio et de télévision de langue anglaise en Amérique du Nord, on peut s’interroger sur le bien-fondé de telles compressions à Radio-Canada, l’une des plus grandes institutions culturelles de langue française du pays.

Et, en raison de l’obligation du gouvernement fédéral de voir à l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire, je trouve inacceptable la réduction de la programmation régionale des services de radio et de télévision, la diminution des émissions dans plusieurs domaines (affaires publiques, dramatiques, musique et événements spéciaux), la réduction de la couverture des nouvelles et la réduction des budgets de marketing.

Nous avons présentement au fédéral un gouvernement minoritaire; nous pourrions être en campagne électorale dès cet automne.

C’est donc le temps maintenant de faire des démarches auprès des chefs des partis représentés à la Chambre des communes pour obtenir de chacun d’entre eux un engagement à financer adéquatement notre radiodiffuseur publique national.

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Et toi, ma lectrice ou 
mon lecteur ?

L’été n’est pas un temps propice pour mobiliser les gens. C’est le temps des vacances, des loisirs, des voyages, du repos… Je fais donc un appel à toi qui es d’accord pour agir concrètement. Ensemble, à nous deux (et peut-être avec l’aide de quelques autres), on pourrait faire bien des choses. Je ne connais pas ton nom, ni ton adresse courriel; c’est donc à toi de m’envoyer un message à [email protected] pour me faire part de tes idées et m’indiquer dans quelle localité tu es situé.

Comme, en plus de l’édition papier, L’Express de Toronto a une excellente édition électronique, tu pourrais être n’importe où !

Par exemple, si tu demeures à Toronto, on pourrait organiser un BBQ et inviter Michael Ignatieff et Jack Layton à venir nous rencontrer; si tu es à Montréal, on pourrait inviter Gilles Duceppe; si tu résides à Calgary, on pourrait inviter Stephen Harper; si tu es à Ottawa, on pourrait inviter tous les chefs de partis.

Que tu sois n’importe où, il y a quelque chose qui peut être fait. Par exemple, on pourrait tenir sur Internet un encan au profit des groupes qui, dans le dossier de la radiodiffusion publique, ont déjà passé à l’action.

C’est notamment le cas de S.O.S. CBEF qui a besoin d’un appui pour financer le recours effectué en Cour supérieure de justice de l’Ontario.

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Si tu désires lire les déclarations assermentées déposées en appui de leur requête, tu n’as qu’à te rendre au site Internet www.DocumentationCapitale.ca et entrer dans la boîte de recherche du Centre virtuel de ressources les mots «S.O.S. CBEF»).

Je suis convaincu que ma chronique est lue par au moins une personne qui est d’accord pour passer à l’action.

À toi de te manifester !

Auteur

  • Gérard Lévesque

    Avocat et notaire depuis 1988, ex-directeur général de l'Association des juristes d'expression française de l'Ontario. Souvent impliqué dans des causes portant sur les droits linguistiques. Correspondant de l-express.ca, votre destination pour profiter au maximum de Toronto.

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