Le monde appartient-il vraiment à ceux qui se lèvent tôt? Pas si sûr… D’après une étude publiée dans le journal Science, les grasses matinées permettraient d’être plus productif que les réveils aux aurores, à temps de sommeil égal.
Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe de Christina Schmidt, de l’Université de Liège en Belgique, a mesuré par résonance magnétique l’activité cérébrale de deux groupes, l’un se couchant et se levant naturellement tôt et l’autre plus tardivement. Le but : évaluer la résistance de chacun à la fatigue en mesurant leur performance lors d’une tâche d’attention visuelle.
Et les résultats sont sans appel. Une heure et demie après leur réveil, les lève-tôt et les lève-tard sont aussi efficaces les uns que les autres. Mais lorsque les mesures sont faites plus de dix heures après le lever les personnes qui se couchent et se lèvent spontanément tard sont beaucoup plus vigilantes.