Le Native Center of Toronto sur Bloor et Spadina offre une large gamme de services et d’activités destinées aussi bien aux autochtones qu’aux non-autochtones. Ce centre ouvert en 1962 est l’un des plus importants centres de ce type au Canada. L’Express a rencontré l’un de ses membres afin d’en savoir plus sur les activités et les défis à relever.
Lana Morissette Rabhi est agente d’information au Native Center of Toronto. C’est elle que rencontrent en priorité les personnes se présentant au centre pour obtenir de l’aide ou des renseignements.
«Les besoins des gens qui arrivent ici sont très variés, explique-t-elle, certains viennent pour entretenir des liens avec leur culture, ou renouer ces liens, d’autres ont des besoins plus spécifiques en matière de santé ou de logement par exemple.»
Estimé à environ 70 000 personnes, le nombre d’autochtones arrivant dans la Ville-Reine augmente continuellement, «ils viennent aussi bien d’autres villes du pays que des réserves pour continuer leur scolarité ou trouver un emploi». Tous ont des profils différents et donc des besoins différents.
Certains participent surtout aux activités culturelles, d’autres sollicitent les services pour trouver un logement ou du travail ou encore pour obtenir des soins. «Concernant les soins, nous avons des partenariats avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et le Toronto East General Hospital. Nous avons aussi des aînés qui viennent régulièrement pour des sessions de conseil spirituel.»