Kaïn à la Franco-Fête de Toronto

«C’est en show que ça se passe!»

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Publié 16/06/2009 par Guillaume Garcia

Après le concert mémorable offert l’an passé par Mes Aïeux, les organisateurs de la Franco-Fête ont dû se remuer les méninges pour trouver le groupe francophone qui pourrait, cette année, rassembler autant de public. Finalement c’est le groupe québécois originaire de Drummondville, Kaïn, qui est la tête d’affiche de cette nouvelle Franco-Fête à venir et la bande de joyeux lurons ne compte pas venir à Toronto pour se tourner les pouces. Le show ça les connaît, préparez vous pour un gros party. Vous êtes prévenus…

Après avoir tourné près de cinq années de suite pour faire la promotion de leurs différents albums, Kaïn (prononcez Ka-hin) fera une petite pause à la fin de l’été.

En attendant, pour ce qui sera leur première fois à Toronto, le groupe «veut décevoir personne», surtout pas les francophones de la Ville-Reine. «C’est un honneur d’être là et de donner un show pour ces gens là. On va essayer de ramasser plein de monde et peut-être aussi des anglophones», explique Éric Maheu, bassiste du groupe.

Si le bassiste est dans le passé déjà venu à Toronto avec d’autres formations, il ne cache pas sa joie à l’idée de donner un concert ici: «C’est merveilleux, c’est juste à côté en fait pis on n’y pense pas.» Conscient que les francophones hors Québec ne jouissent pas des mêmes opportunités en matière culturelle et doivent défendre leur identité linguistique contre vents et marées, Éric leur envoie une pensée sincère: «C’est cool de voir qu’il y a des gens qui ont gardé leur langue. Si on savait qu’il y a tous ces gens là, on arrêterai de chialer un peu.» Et pourquoi pas de leur rendre visite à tous? Bonne idée! «Ce serait cool de se ramasser dans un van pis de faire le tour du Canada comme ça», se réjouit-il.

Nous voilà tous rassurés sur la motivation et l’énergie avec lesquelles le groupe va débarquer à Toronto.

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Comme il aime le rappeler, «Kaïn est né dans les shows. On a vendu les albums un par un sans passer à la TV (au début du moins, ndlr).

Les shows font le band, c’est une thérapie, trois notes et c’est parti! Notre musique c’est super rassembleur, c’est comme un gros feu de camps»

Et le public apprécie. Leur premier album Nulle part ailleurs a permis au groupe de se lancer sur la scène musicale et depuis 2006, Kaïn a été le récipiendaire du Félix du groupe de l’année au gala de l’ADISQ en 2006, a récolté deux Prix SOCAN pour les chansons Mexico et Comme dans l’temps parmi les cinq chansons les plus jouées en 2006, et un Prix Reconnaissance pour l’album Nulle part ailleurs avec la bagatelle plus de 100 semaines sur le TOP Ventes francophones. Ce disque s’est vendu en tout à 160 000 exemplaires. Sympa la foule autour du feu de camps!

Leur dernier album Les saison s’tassent sorti en 2007 a aussi été un succès et par moment, trois chansons issues de cet album passaient en même temps à la radio.

Mais bon, toute belle histoire a une fin et là les forçats de la route – on le rappelle, cinq ans de tournée – vont gentiment rentrer chez eux retrouver femmes et enfants.

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«On veut voir nos familles. Ça prend une blonde coriace pour endurer tout ca», lâche Éric!

La famille attendra encore un peu, ils seront à Toronto sur la scène Sirius à Harbourftont cette fin de semaine et entendent bien faire un bon party. Allez, on les attend, on va leur montrer de quel bois on s’chauffe à Toronto!

Infos: Kaïn en concert à la Franco-Fête 2009 à 21h Scène Sirius du Centre Harbourfront

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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