Yann Arthus-Bertrand, célèbre photographe français reconnu pour son engagement en faveur de la protection de la planète, a réalisé en collaboration avec Luc Besson, réalisateur français, le film Home. Ce film raconte l’histoire de notre terre et la folie des hommes, qui, depuis 50 ans, abîment un écosystème vieux de quatre milliards d’années. L’Alliance Française de Toronto a présenté le film mercredi 10 juin.
Le film est sorti le 5 juin à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, décrétée en 1972 par l’Organisation Mondiale des Nations Unies, pour promouvoir une prise de conscience à l’échelle planétaire. Le mode de diffusion de Home est précurseur, on peut regarder le film gratuitement sur Youtube ou sur le site de l’association de Yann Arthus-Bertrand: goodplanet. Ce documentaire est sorti dans 130 pays à un prix très réduit, on peut aussi acheter le Dvd, les fonds sont recueillis pour l’association Good Planet.
«Nous sommes en train de casser le cycle d’une vie qui nous était offert»
Durant deux heures (1h30 pour la version courte) défilent des paysages superbes et d’autres ravagés par la main de l’homme.
Le photographe, connu pour ses photos dans La Terre vu du ciel, propose un panel d’images contrastées et impressionnantes de plus de 50 pays vus du ciel. Yann Arthus-Bertrand raconte, au cours du documentaire, la création et l’évolution de la terre. Il rappelle que l’homme met aujourd’hui son avenir en péril et «qu’il reste à peine 10 ans à l’humanité pour prendre conscience».
«La terre est un miracle,le vivant reste un mystère»
Le film aborde des thèmes et des problématiques environnementales et les expliquent clairement. Sans tomber dans l’alarmisme Yann Arthus-Bertrand explique les solutions concrètes à mettre en place, et reste convaincu qu’il est encore temps de changer les choses «il est trop tard pour être pessimiste», affirme t-il.
«Dans la grande aventure de la terre, chaque espèce à sa place …»
Le film énonce plusieurs chiffres significatifs et inquiétants. Ainsi, d’ici 2050 un quart des espèces pourraient disparaître, en un siècle les trois quart des variétés céréalières ont disparu, la banquise a déjà subi une diminution de 40% de sa surface, 40% des terres cultivables sont dégradées…