Depuis le 1er juin, en Ontario, les personnes adoptées adultes et leurs parents naturels peuvent obtenir des renseignements au sujet de leur passé. En entretien avec L’Express, Madeleine Meilleur, ministre des Services sociaux et communautaires, soulignait les avantages de la nouvelle Loi qui aura nécessité plusieurs années de travail avant d’entrer en vigueur.
Depuis 1927, en Ontario, on ne pouvait ouvrir les dossiers d’adoption à moins qu’une personne adoptée et ses parents naturels en aient chacun de leur côté fait la demande, ce qui se produit rarement.
Dorénavant, si seul l’une ou l’autre des parties veut accéder au dossier ceci devient possible. L’Ontario rejoint ainsi quatre autres provinces et territoires Canadiens ayant déjà adopté une Loi similaire.
Les informations accessibles sont celles fournies lors de l’adoption. Elles varient selon chaque dossier: «Il peut s’agir du lieu d’adoption, de noms et parfois d’informations médicales ou des raisons pour lesquelles la personne a été abandonnée», explique Mme Meilleur.
Celle-ci précise que «ces dossiers ne contiennent aucun renseignement sur la vie des personnes». Elle souligne également que «les informations médicales sont les seules qui peuvent être ajoutées au dossier après l’adoption».