Harcèlement et intimidation: l’AEFO mise sur la prévention

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Publié 19/05/2009 par l-express.ca

Les meilleures lois au monde ne pourront protéger les élèves des écoles de l’Ontario contre le harcèlement et l’intimidation; il faut d’abord miser sur la prévention. C’est ce qu’a soutenu la semaine dernière le président de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens, Benoît Mercier, aux audiences du Comité permanent de la politique sociale de la Législature ontarienne sur le projet de loi 157, Loi de 2009 modifiant la Loi sur l’éducation (sécurité de nos enfants à l’école).

 «L’AEFO est d’avis que les écoles de l’Ontario doivent offrir aux élèves un milieu sain et sûr dans lequel ils peuvent apprendre et s’épanouir comme individus, a affirmé M. Mercier. Toutefois, nous croyons que le projet de loi 157 augmente la responsabilité du personnel scolaire sans offrir les moyens de s’attaquer aux racines du harcèlement et de l’intimidation en milieu scolaire.»

M. Mercier fait valoir que depuis plusieurs années, l’AEFO travaille de près avec le Centre ontarien de prévention des agressions (COPA) grâce à qui des membres de toute la province ont reçu une formation et des outils pour aider autant les élèves ayant subi de l’intimidation que ceux ayant intimidé. Selon M. Mercier, l’intérêt manifesté par le personnel scolaire pour cette formation démontre clairement son souci d’intervenir efficacement pour assurer aux élèves un milieu d’apprentissage sain et sûr.

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Toutefois, on manque de services d’appui et de personnel spécialisé tels que des psychologues ou des travailleuses et travailleurs sociaux pour soutenir adéquatement les élèves.   

En ce qui touche les modalités du projet de loi 157, l’AEFO souligne que plusieurs des nouvelles exigences ayant trait à l’intervention du personnel scolaire et à l’obligation de rapporter les incidents de harcèlement ou d’intimidation ne sont pas suffisamment claires. En cas d’erreur, les conséquences pourraient être sérieuses pour le personnel scolaire. L’AEFO recommande donc que les amendements à la Loi sur l’éducation ne soient pas mis en vigueur avant qu’on ait clarifié les directives et offert au personnel scolaire la formation appropriée.

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