Pas « glamour » la gestion municipale? Le développement urbain gagne du panache lorsque les villes s’engagent dans le tournant vert. Le salon Americana, qui a eu lieu à récemment à Montréal, présentait une sélection des technologies et stratégies proposées pour relever les défis environnementaux du 21e siècle.
Au rythme où s’empilent les déchets, le recyclage du papier, du plastique et du métal ne suffit plus à désengorger les dépotoirs des grands centres urbains. La ville de San Francisco a mis en place une audacieuse stratégie en vue d’éliminer complètement les déchets. Avec une collecte sélective qui inclut les matières compostables, San Francisco dirige déjà plus de 70 % des rebuts hors du dépotoir.
D’ici 2020, toutes les matières résiduelles devront être revalorisées. La politique « Zero Waste » s’attaque à la source du problème en incitant les manufacturiers à produire des biens et des emballages aisément recyclables ou biodégradables.
D’autres régions choisissent de concentrer leurs initiatives de développement durable dans le secteur de la construction. C’est le cas du petit état du Vorarlberg, dans l’ouest de l’Autriche, dont la politique de construction écologique requiert un niveau élevé de performance énergétique pour toutes les constructions neuves et les projets de rénovation majeure.
La certification optionnelle EcoPass requiert l’ajout d’éléments écologiques supplémentaires, comme du bois d’origine locale et des produits sans additifs toxiques. Comme il est assorti de généreux incitatifs financiers, plus de 80 % des nouvelles constructions du Vorarlberg adhèrent au standard EcoPass.