Taux de chômage record au Canada

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 14/04/2009 par L'Express & Presse Canadienne

Chômage: 8%

Le taux de chômage a atteint son niveau le plus élevé en sept ans le mois dernier au Canada. Il a augmenté de 0,3 point de pourcentage par rapport au mois de février pour s’établir à 8%.

Des reculs importants ont été observés dans la fabrication, la construction, ainsi que dans les ressources naturelles, en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario.

Le chômage varie grandement d’une ville à l’autre au pays. C’est ainsi que si Québec, Ottawa, Winnipeg, Regina, Saskatoon et Edmonton ont des taux inférieurs à 5%, d’autres comme Trois-Rivières, Montréal, Toronto, Hamilton, London, Ste-Catharines-Niagara avoisinent les 9%. Windsor est la plus touchée avec plus de 13%.

L’Ontario ne pourra soutenir les pensions de GM

Le premier ministre Dalton McGuinty avertit que le bas de laine des Ontariens ne pourra subvenir aux besoins des employés de General Motors (GM) si le constructeur automobile devait faire faillite.

Publicité

M. McGuinty précise que le Fonds de garantie des prestations de retraite de l’Ontario dispose d’une enveloppe d’environ 100 millions $, ce qui est bien loin d’être suffisant pour combler les besoins des employés de GM et des autres secteurs économiques en difficultés.

Le Fonds de garantie des prestations de retraite de l’Ontario peut donner jusqu’à 1000 $ par mois à des pensionnés dont le fonds de pension est soit impuissant à verser des prestations, soit capable de n’en remettre qu’une partie.

1 milliard $ pour le CH?

Le Club de hockey Canadien de Montréal représente une si bonne affaire que la vente de la célèbre équipe de la Ligue nationale de hockey provoque une enchère parmi les éventuels acheteurs, même en cette période de récession.

L’actionnaire majoritaire du Canadien, George Gillett, a mis en place une «excellente organisation», indique Michel Poitevin, du département de sciences économiques de l’Université de Montréal. Le prof affirme que le club de hockey profitait d’une «incroyable» mise en marché de même que du soutien indéfectible de ses innombrables supporters.

De plus, le Centre Bell est sans cesse loué en vue de la présentation de spectacles. Tout cela vaudrait au moins 800 millions $.

Publicité

Une dizaine de grandes entreprises ou individus ont signé des ententes de confidentialité avec BMO Marchés des capitaux afin de pouvoir jeter un coup d’oeil sur les livres comptables de l’équipe. Parmi les acheteurs potentiels dont les noms sont évoqués se trouvent la Caisse de dépôt et placement du Québec; Guy Laliberté, propriétaire majoritaire du Cirque du Soleil; Les Productions Feeling, que dirige René Angélil, mari et gérant de Céline Dion; la société d’investissement Claridge; le géant des médias Quebecor; Joey Saputo, propriétaire de l’équipe de soccer de l’Impact de Montréal et dirigeant du producteur de fromage Saputo; Roustan Capital; la famille Molson Spectrum Equity; et le Groupe Aldo.

Départ de Monique Jérôme-Forget

Monique Jérôme-Forget quitte la politique. Elle abandonne immédiatement son poste de ministre des Finances du Québec et son siège de députée de la circonscription montréalaise de Marguerite-Bourgeoys, qu’elle occupait depuis l’élection générale de 1998.

Mme Jérôme-Forget a annoncé sa décision mercredi dernier à Québec, flanquée du premier ministre Jean Charest. Elle a confié que sa décision de se retirer de la politique avait été prise depuis longtemps mais elle tenait à présenter un dernier budget avant de tirer sa révérence.

Mme Jérôme-Forget se dit particulièrement fière de trois réalisations: le règlement de l’équité salariale, le programme d’infrastructures et la gestion serrée des finances publiques.

C’est Raymond Bachand qui lui succède à la tête du ministère des Finances. Il demeure ministre du Développement économique, mais le dossier des infrastructures, qui relevait de Mme Jérôme-Forget, sera désormais assumé par la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay.

Publicité

La piraterie coûte cher

Les sociétés de transport maritime sont contraintes de payer des primes d’assurance plus lourdes pour couvrir les rançons exigées par les preneurs d’otages qui sévissent dans le golfe d’Aden, ou encore de contourner le continent africain dans l’espoir d’éviter les pirates, affirment des observateurs de l’industrie.

«Les pirates sont les seules personnes qui ont connu une bonne année en 2008», affirme Crispian Cuss, un expert-conseil en sécurité à l’emploi du groupe Olive, dont le siège se trouve à Dubai.

Le golfe d’Aden, qui relie l’océan Indien à la mer Rouge et au canal de Suez, est l’une des voies maritimes les plus fréquentées et les plus dangereuses au monde. Bien que la côte somalienne représente un problème depuis des années, elle a été qualifiée en mai de source particulière de préoccupation par la Lloyd’s Market Association (LMA). Les primes sont depuis montées en flèche, ayant été multipliées par 10, selon certaines sources.

Air Canada: le pdg optimiste

Le nouveau président et chef de la direction d’Air Canada, Calin Rovinescu, s’est voulu rassurant dans sa première communication écrite aux employés. qui craignent un deuxième recours en six ans à la loi sur les faillites.

Dans cette note datée du 1er avril, M. Rovinescu se dit confiant qu’Air Canada traversera la tempête économique afin que la clientèle puisse encore la choisir en toute confiance pour ses déplacements aériens.

Publicité

Le nouveau dirigeant promet aussi d’améliorer les relations de travail chez Air Canada et l’efficacité des opérations quotidiennes. Calin Rovinescu est confronté à une dette de 5,4 milliards $, à un déficit de 3,2 milliards $ du fonds de pension, à une faiblesse de la demande et à une expiration des conventions collectives des employés.

Le pdg écrit toutefois que l’efficacité énergétique de ses avions et que les affiliations chez Star Alliance constituent des assises prometteuses.

Les journaux ralentissent Canwest Global

Canwest Global Communications, un des géants du secteur des médias au Canada, a subi une perte nette de 1,44 milliard $ au cours de son deuxième trimestre terminé le 28 février, en raison, principalement, d’une réduction de valeur de 1,19 milliard $ liée en grande partie à ses journaux.

Cette dépréciation est hors-trésorerie, a précisé Canwest, soulignant qu’elle n’affecte pas ses liquidités, ses ententes de dette ou ses activités futures.

Elle reflète les perspectives de profits plus faibles au chapitre de la publicité et correspond à la situation que vivent les autres entreprises du secteur des médias en Amérique du Nord, a expliqué Canwest.

Publicité

GO achète une voie au CN

Le réseau de transport en commun interrégional ontarien GO Transit, propriété du gouvernement de l’Ontario, versera 160 millions $ au Canadien National pour acquérir une importante voie ferroviaire passant par Toronto.

GO exploite actuellement cette voie dans le corridor ferroviaire Toronto-Georgetown. GO a expliqué qu’il lui serait plus facile de construire de nouvelles infrastructures et d’étendre ses opérations en étant propriétaire de la voie.

Les trains de passagers de Via et de marchandises du CN continueront d’utiliser la voie une fois qu’elle sera la propriété de GO.

Moins de paradis fiscaux

Quatre pays supplémentaires se sont engagés à se conformer au principe fiscal de l’Organisation de coopération et de développement économiques sur l’échange de renseignements, une démarche qui leur permettra de ne plus être qualifiés de «paradis fiscaux non coopératifs».

Le Costa Rica, la Malaisie, les Philippines et l’Uruguay étaient les dernières juridictions examinées par le Forum mondial de l’OCDE à ne pas avoir encore pris de tels engagements au 2 avril dernier.

Publicité

Haro sur les produits toxiques

Un projet de loi de l’Ontario qui vise à protéger la santé publique en réduisant l’utilisation de produits chimiques toxiques ne forcera pas les grandes entreprises à freiner leur utilisation de ces substances dangereuses ni à établir des cibles de réduction, a affirmé la semaine dernière le ministre de l’Environnement John Gerretsen.

Le projet de loi ferait de l’Ontario la première province canadienne à exiger que les entreprises notent la quantité de produits chimiques toxiques qu’elles utilisent, dévoilent les résultats, puis trouvent des solutions pour réduire le recours à ces substances.

Mais il revient aux entreprises de décider si elles veulent mettre en oeuvre ces solutions, a précisé le ministre. Le gouvernement fédéral oblige actuellement les entreprises à dévoiler la nature des polluants émis par leurs usines, mais n’exige aucune information quant à la quantité de produits dangereux utilisés et n’a demandé aucun plan de réduction.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur