Avec plus de cent millions de livres vendus, l’Américain James Patterson est l’auteur de thrillers le plus lu au monde. Son dernier roman s’intitule La 6e cible et fait partie de la série Le Women Murder Club. Il s’agit d’une double intrigue parfaitement rythmée et très bien traduite par Yves Sarda.
Le Women Murder Club est le nom que se sont donné quatre amies inséparables. Il y a Claire, médecin légiste en chef de San Francisco, Lindsay, sergent au San Francisco Police Department, Cindy, journaliste au San Francisco Chronicle, et Yuki, adjointe au procureur. La double intrigue est racontée par Lindsay. Elle nous plonge dans deux enquêtes aux multiples rebondissements.
Il y a d’abord une horrible fusillade sur un traversier, qui laisse plusieurs morts sur le carreau… plus une femme qui lutte pour rester en vie. Cette femme est l’un des membres du Women Murder Club. Puis il y a une vague de kidnapping.
Des enfants de famille fortunées sont enlevés en même temps que leur jeune fille au pair, mais ces kidnapping sont suivis d’un silence angoissant: ni message, ni rançon. Partout, des parents redoutent le pire.
Toute l’action du roman se déroule à San Francisco, avec ses points de repères très connus: le pont Golden Gate, les parcs Jordan et Alta Plaza, le quartier Pacific Heights, la cathédrale Grace, le restaurant Big 4. Patterson ne change pas le nom des rues ou des endroits largement fréquentés par les San Franciscains (l’auteur de la fusillade demeure dans la rue d’une très bonne amie à moi, Vallejo Street).