L’Assemblée des Premières Nations (APN) organisait du 9 au 11 mars un sommet économique et commercial inter-nations au Palais des congrès du Toronto Métropolitain. Il s’agissait du plus grand sommet économique autochtone jamais organisé au Canada. Peut-être les premiers pas vers un renforcement économique et vers des échanges entre peuples autochtones du Canada, des États-Unis et de Nouvelle Zélande.
820 personnes ont assisté à ce sommet avec plus de 80 conférenciers abordant des thèmes en rapport avec le développement économique au sein des Premières Nations. L’ouverture de la conférence s’est faite avec une présentation spéciale intitulée «susciter le changement», présentée par Stephen Lewis, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et par l’économiste Thomas Homer-Dixon.
Dirigeants des Premières Nations, gens d’affaires, intervenants internationaux, fonctionnaires provinciaux et fédéraux, fonctionnaires des départements d’État des États-Unis, intervenants du secteur privé canadien étaient de la partie.
Parmi les conférenciers on note la présence de Craig Wright chef de la direction de Hydro One, Sean Wise expert en investissement de la rue Bay, Eric Sprott, économiste des TCA, ainsi que plusieurs conseillers économiques des nations Apaches et Séminole. Un rapport sur l’état de l’économie des Premières Nations a été dévoilé et un protocole commercial entre les Premières Nations du Canada, les Maoris de Nouvelle-Zélande et les Amérindiens a été signé.
Judy Whitehorse, chargée de communication à l’APN, rappelle également que le traité de Jay signé en 1794 entre la Grande Bretagne et les États-Unis comportait des clauses, toujours d’actualité, qui vont dans le sens de la coopération transfrontalière entre Autochtones des États-Unis et du Canada.