Le gouvernement fédéral n’a pas l’intention de se presser pour mettre en branle le projet de train rapide entre Windsor et Québec.
La semaine dernière, le ministre des Transports et de l’Infrastructure, John Baird, a indiqué qu’il attendrait la fin des études de faisabilité, qui doivent lui être remises dans environ un an, avant de prendre une décision sur ce projet qui traîne dans les cartons depuis des décennies déjà.
Il a fait valoir qu’un train rapide était un projet «gigantesque», nécessitant un investissement de 20 à 30 milliards $ et ne pense pas que ce projet pourrait fournir rapidement de l’emploi aux Canadiens.
Mais les deux provinces concernées sont plus enthousiastes. Le Premier ministre de l’Ontario Dalton McGuinty a ainsi confié qu’il aimait le projet «parce qu’il aide à lutter contre les changements climatiques et la congestion routière, il crée des emplois et améliore notre qualité de vie», et que des experts lui avaient conseillé de mieux lier les grandes communautés afin de bâtir une économie forte.
Dalton McGuinty affirme que son homologue québécois Jean Charest partage son opinion même s’il est conscient que l’idée laisse tiède, sinon froid, le Premier ministre du Canada Stephen Harper. Et sans l’aide du gouvernement fédéral, ce projet pourrait ne jamais être lancé.