Qui n’a jamais voulu ressembler à l’idole du collège, à la fille la plus en vue, au garçon le plus sportif? On se regarde dans le miroir et que voit-on: nous-mêmes, et nos défauts. Il est tentant de vouloir les faire disparaître, de devenir comme tout le monde, rentrer dans le moule, se faire des nouveaux amis, mais faire tout cela en restant soi-même est-il possible? Sandrine, Noémie et Thomas vont en faire l’expérience grâce à la magie d’un miroir.
Regarde moi, d’Isabelle Bélisle, présenté deux jours seulement la semaine dernière au Théâtre français de Toronto, raconte l’histoire d’un groupe d’adolescent amis depuis l’enfance.
Thomas, Sandrine et sa cousine Noémie ont grandi ensemble et forme une «gang» soudée à l’abri des préoccupations stylistiques vestimentaires et des discussions «super-in» des ados qu’ils côtoient. Sandrine, la bonne vivante au style très particulier, plus intéressée par l’art que par ses cours de maths, au grand damne de sa mère.
«Je réfléchis, donc je suis»
Noémie campe une «nerd», habillée «comme une petite fille de 10 ans», selon les filles plus branchées.
Elle travaille très bien à l’école et réussit tout ce qu’elle fait. Thomas est un garçon sensible et drôle, un peu le clown de la bande. S’ils se sentent très bien entre eux, ils sont considérés par leurs camarades comme des «nobody» qui n’ont aucun style, en tout cas pas celui à la mode.