Le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) a enregistré une perte nette de 8 milliards $ en 2008. Ce résultat représente un taux de rendement total négatif de 15,3 %. Ce régime avait présenté un taux de rendement total positif de 8,7 % en 2007.
Parmi les régimes de retraite dont les actifs dépassent le milliard, OMERS affirme qu’il se classe dans le quartile supérieur pour l’exercice et pour la période des cinq dernières années. Malgré ses résultats négatifs en 2008, ce régime a affiché un taux de rendement moyen pour les cinq dernières années de 6,9 %.
Selon le pdg d’OMERS, Michael Nobrega, la crise financière qui a ravagé les marchés mondiaux en 2008 constitue un événement qui n’arrive qu’une fois dans une vie. Il a estimé qu’OMERS s’en était plutôt bien sorti grâce au rendement de ses placements en titres à revenu fixe, en biens immobiliers et en infrastructure, et à sa décision de ne pas investir dans certains produits financiers à risque élevé.
Par ailleurs, le quotidien La Presse, de Montréal, rapportait récemment que le régime de retraite des travailleurs québécois de la construction serait au bord de la crise. Les pertes de la Caisse de dépôt et placement (CDP) replongeront profondément en déficit le fonds qui assure la retraite des 130 000 employés de ce secteur névralgique.
Les entrepreneurs et les syndicats de la construction auraient vu fondre de 20 pour cent en 2008 le bas de laine de 11,7 milliards $ constitué des cotisations des employeurs et des salariés. La Commission de la construction du Québec (CCQ) tiendra une réunion spéciale de son conseil d’administration ce mercredi pour discuter des orientations à prendre.