Bonne nouvelle pour les femmes! Des chercheurs québécois viennent de mettre à jour de nouveaux marqueurs moléculaires impliqués dans la progression du cancer du sein. Cette signature issue de la génomique ouvrirait la porte à un test facile et fiable que l’on pourrait faire, dans le futur, à partir d’une simple prise de sang!
«Ces marqueurs nous permettent de savoir si une tumeur cancérigène est présente, mais aussi de connaître son type et son agressivité», explique Sherif Abou Elela, professeur du département de microbiologie et d’infectiologie de l’Université de Sherbrooke.
Afin de comparer des échantillons mammaires cancéreux et sains, les chercheurs ont utilisé la nouvelle Plateforme RNomique Génome Québec et Université de Sherbrooke, un équipement robotisé implanté dans le laboratoire de génomique fonctionnelle de cette université.
C’est en scrutant l’ARN — ou acide ribonucléique — pour y trouver un patron précis de la maladie que les chercheurs ont réussi à isoler 41 marqueurs moléculaires reliés au cancer du sein qui agissent sur le fonctionnement et le taux de sécrétion des protéines.
L’espoir que caressent les chercheurs serait de parvenir à identifier les bons marqueurs afin de permettre le dépistage des protéines incriminantes dans une simple prise de sang. Un test moins invasif et encore plus facile!