La semaine dernière, les 8 et 9 novembre, Toronto Forum for Global Cities s’est tenu, pour sa deuxième année, derrière les murs du Westin Castle, situé au 1 Harbour Square. Le thème de cette réunion, organisée par The International Economic Forum of The Americas, était celui de Global Cities in Challenging Times, autrement dit: les villes du monde en ces temps de crise économique.
Cet événement a réuni des acteurs politiques et économiques importants autant à l’échelle nationale, qu’internationale. Plus de 1 200 personnes étaient rassemblées. Ainsi parmi elles, il était possible de croiser Collin Anderson, chef exécutif d’Ontario Power Authority, l’ex-ministre Perrin Betty, président et chef exécutif de la chambre de commerce du Canada, Paul Côté, président et chef exécutif de Via Rail Canada, Raffaele Cattaneo, ministre régional de l’infrastructure et de la mobilité de la région de Lombardie en Italie, Mitsuo Higashi, directeur du département international de la compagnie East Japan Railway, etc.
Les conférenciers ont discuté, bien entendu, de plusieurs sujets d’actualité comme du rôle économiquement important des villes, de l’infrastructure des transports dans la productivité; des nouvelles lois de la compétitivité; des défis à relever pour attirer des industries innovantes, de la concurrence dans un monde sans cesse en changement…
«Nous sommes tous d’accord pour dire que la ville joue un rôle déterminant dans l’économie d’un pays», déclare l’ex-ministre québecois Gil Rémillard, fondateur et président du Toronto Forum for Global Cities.
Selon lui, le centre de gravité d’une ville n’est plus indépendant. Cette interdépendance qui s’est créée entre les villes du monde, plus spécifiquement des pays industrialisés, résulte d’une globalisation dite économique. Une globalisation qui pousse subséquemment tous les acteurs de tous les niveaux, qu’ils soient sociaux, économiques ou politiques à travailler de concert.