Ce n’est plus un secret: l’économie de nos voisins du sud éprouve de sérieuses difficultés et celles-ci ont fini par nous atteindre de plein fouet. Dernièrement, nous avons vu des institutions financières majeures être absorbées par d’autres institutions (Merryl Lynch par Bank of America), recevoir de l’aide financière du gouvernement (Fannie Mae, Freddy Mac, AIG) ou encore tout simplement mettre la clé dans la porte (Lehman Brothers, Washington Mutual).
Mais qu’est-ce qui a causé tout cela? Disons que nous pouvons comparer cela à une maladie qui ronge tranquillement un individu avant de devenir fatale… Attardons-nous à l’élément déclencheur d’une crise mondiale.
Premièrement, une bulle immobilière existait aux États-Unis, les gens voulant acheter des maisons et le crédit était facile à obtenir. Donc, les prix ont monté, ce qui a créé de l’inflation. Cette inflation a également été amplifiée par les nombreux rachats d’entreprise aux États-Unis qui nécessita l’injection de capitaux sans réellement créer de la valeur. De plus, la hausse du prix du pétrole et la hausse du taux de chômage ont accru le courant inflationniste.
L’économie américaine est basée sur le crédit. Mauvaise chose dites-vous? Oui et non. Le crédit peut être utile afin de pouvoir démarrer une entreprise qui sera créatrice d’emploi. Il peut aussi permettre d’acquérir des biens onéreux qui seraient habituellement inaccessibles sans le crédit, tels qu’une voiture ou une maison.
Or, les normes de crédit aux États-Unis ont été assouplies au point où n’importe qui ou presque pouvait obtenir une hypothèque, même si la personne en question n’avait pas la capacité de payer. Plusieurs hypothèques à fort risque ont donc été octroyées et, pour que les prêteurs n’en conservent pas la responsabilité, ils les combinèrent à d’autres hypothèques. Par la suite, ils revendirent ces créances douteuses comme des investissements de qualité.