Le Commissariat à l’environnement de l’Ontario (CEO) a pour mandat de surveiller le respect par le gouvernement de la Charte des droits environnementaux (CDE), de façon à ce que l’intégrité des écosystèmes de l’Ontario, soit préservée. Le Commissaire à l’environnement est un agent officiel de l’Assemblée législative de l’Ontario. Chaque année il cible certains points sensibles relatifs à l’environnement et établit un rapport.
Le rapport annuel 2007-2008 intitulé l’«Importance d’an(NON)cer» met en avant le faux sentiment de sécurité alors qu’il y a des problèmes d’environnement.
Le CEO a pour mandat de surveiller le respect par le gouvernement provincial de la CDE. Cette charte permettait au public de s’opposer à un projet, de remettre en question les besoins relatifs à ce projet et d’offrir des solutions de rechange.
Depuis 1996 un changement de la législation a fait perdre de l’importance à la charte. Jean-Marc Filion, qui est chargé des communications pour le Commissaire de l’environnement de l’Ontario, explique que dorénavant le gouvernement provincial a la possibilité de décider quels projets seront soumis à une consultation publique et quelles questions seront soumises à une évaluation environnementale. Même si un projet est soumis à évaluation, deux choses ne sont plus discutées: les besoins du projet (son utilité pour la population) et les solutions alternatives.
Le rapport souligne certaines incohérences de la politique provinciale sur l’environnement. L’indice de la qualité de l’air (IQA) en Ontario, par exemple, dont les chiffres sont provinciaux et non locaux. Ceci fait que l’on ne peut connaître l’IQA exact de son quartier ou de sa ville. Lorsque l’IQA provincial est bon, cela ne veut pas dire que celui de votre ville ou de votre quartier l’est aussi. Jean-Marc Filion explique que des tests ont été faits avec des centres de surveillance mobile prouvant que lorsque l’on donne un chiffre apparemment bon, dans certains endroits, l’IQA n’est pas dans les normes.