Alors que se déroulait le XIIe sommet de la francophonie à Québec où étaient réunis les chefs d’État et de gouvernement francophones, la Banque Nationale du Canada recevait à Montréal le vendredi 17 octobre les assises de la francophonie économique organisées par le Forum francophone des affaires (FFA).
Créé en 1987 et reconnu par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement francophones, le FFA présidé par Stève Gentilli, a pour but de fédérer les acteurs économiques des pays francophones. Des rencontres comme celle qui a eu lieu le 17 octobre sont l’occasion pour divers acteurs économiques utilisant le français d’entrer en contact et parfois de mettre en place des partenariats et échanges facilités par l’usage d’une langue commune.
Lors de ces assises, le Canada était représenté par le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) qui, avec l’Union Internationale de la Presse francophone (UPF), a organisé ce forum réunissant de nombreux chefs d’entreprises et journalistes issus du monde francophone.
Le RDÉE est implanté dans 12 provinces et territoires et œuvre au développement économique en français. Il s’agit du seul réseau national de ce type. Concernant le FFA, selon Nicole Sauvé, directrice de RDÉE Ontario, «cette structure n’est pas exigeante» dans la mesure où elle est avant tout destinée à permettre aux acteurs économiques de se rencontrer sans qu’il n’y ait d’obligations particulières. Le FFA ne peut donc être que bénéfique pour ses participants puisque les sujets abordés par les conférenciers pourront êtres utiles pour le renforcement des positions d’entreprises utilisant la langue française dans un contexte international.
Les thèmes abordés par les conférenciers concernaient le français comme langue de travail, la place du français dans les notations et les normes mondiales, la gouvernance des entreprises francophones ainsi que les investissements et exportations comme moteurs du développement de l’espace économique francophone.