C’est presque devenu une tradition. Je vous ai habitués à une ou deux chroniques sur les nouveaux dictionnaires et ce n’est pas cet automne que je ferai exception.
Je sais, il est un peu tard. Les maisons d’éditions qui publient des dictionnaires usuels lancent leur nouvelle cuvée en plein été, histoire de voir leurs plus récents ouvrages sur les tablettes des libraires à temps pour la rentrée des classes. Mais qu’à cela ne tienne: je ne vais pas vous priver de notre rendez-vous annuel avec les dicos!
Vous vous en doutez bien: le Petit Robert est pour moi un compagnon de longue date. Lorsque vient le temps de parler d’étymologie, de fouiller dans des sens méconnus ou encore de placer un mot dans un contexte ou dans des expressions courantes, le Robert est un outil privilégié. Vous en êtes témoins, je le cite fréquemment dans ces pages.
Avec moins de tambours que le Petit Larousse, le Petit Robert se renouvelle, lui aussi.
En 2006, pour son quarantième anniversaire, le Petit Robert avait fait peau neuve. Une pure réussite. C’est sans doute la raison pour laquelle l’édition 2008 et celle, plus récente, de 2009, conservent somme toute le même aspect. L’ouvrage nous arrive cette année encore avec couverture entoilée avec une jaquette en plastique Rhodoïd transparente. Les dimensions et la typographie sont les mêmes que celles adoptées il y a deux ans. La lecture en est d’ailleurs grandement facilitée.