Un pas de plus a été franchi la semaine dernière pour améliorer l’accès et la qualité de l’éducation postsecondaire en français en Ontario. Reconnaissant que l’offre de cours est déficiente et que les coûts de l’éducation en français sont supérieurs, le ministre Chris Bentley a annoncé la création d’un comité consultatif dont le mandat sera de conseiller le gouvernement sur les meilleurs moyens à adopter pour améliorer l’accès aux programmes d’études postsecondaires en français.
«Bien que de nombreux étudiants et étudiantes francophones suivent des études postsecondaires, c’est souvent en anglais qu’ils le font en raison d’un manque de programmes offerts en français», a soutenu le ministre de la Formation et des Collèges et Universités en conférence de presse.
Les deux collèges francophones proposent une centaine de programmes à leur clientèle étudiante et quelque 150 programmes sont recensés dans les six universités bilingues ontariennes. Bien peu, pour une population évaluée à quelque 550 000 personnes. D’autant plus que ces programmes sont inégalement répartis sur le territoire ontarien, laissant certaines communautés avec peu ou pas d’accès à l’éducation postsecondaire en français.
Plusieurs programmes sont également sous-exploités a ajouté le ministre, citant notamment les domaines des sciences et des technologies, des soins de santé et services personnels et communautaires.
Le comité consultatif a été mandaté pour proposer des solutions au ministre qui mèneront à l’accroissement des possibilités de poursuite des études en français. Trois objectifs plus précis lui ont été confiés: