Du 4 au 13 septembre, cinéastes et cinéphiles du monde entier se sont donnés rendez-vous au gala d’ouverture du 33e Festival international du film de Toronto (TIFF), au Roy Thomson Hall, pour célébrer l’événement cinématographique annuel tant attendu.
«C’est l’un des événements les plus importants du cinéma au monde. C’est la projection des meilleurs films canadiens et internationaux au grand public. On commence donc avec les films de chez nous. C’est le film canadien Passchendaele de Paul Gross qui sera diffusé lors du gala d’ouverture du Festival international du Film de Toronto», a expliqué à L’Express le directeur-général du festival, Piers Handling.
Et pour continuer avec le Canada, ce sera après Stone of Destiny de Charles Martin Smith que le rideau va tomber lors du gala de clôture du 13 septembre.
Le TIFF (Toronto International Film Festival) n’est certainement pas un événement insignifiant. Unique, c’est le seul festival au monde qui implique à si grande échelle le public. «Le TIFF réunit une audience de 370 000 personnes, l’industrie cinématographique et 1 100 médias venant du monde entier et représente une large plate-forme de ce qui sera annoncé aux Oscars», poursuit Piers Handling.
Et dans les 312 films venant de 64 pays mis à l’agenda, 250 sont des longs-métrages dont une cinquantaine sont des films francophones. Parmi les plus attendus d’outre-atlantique, figurent le film français policier de Jean-François Richet, Mesrine: l’instinct de mort, et la comédie dramatique française La fille de Monaco d’Anne Fontaine.