Josée Verner affirme ne pas abandonner les artistes

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Publié 19/08/2008 par La Presse Canadienne et L'Express

Critiquée de toutes parts à la suite de coupes dans bon nombre de programmes culturels, la ministre du Patrimoine canadien, Josée Verner, a voulu se faire rassurante, jeudi dernier, en affirmant que le gouvernement conservateur voulait mettre en place un outil plus efficace d’aide à la promotion des artistes canadiens à l’étranger.

Commentant pour la première fois les décisions du gouvernement qui a sabré dans des programmes de soutien aux artistes, Mme Verner a répété qu’elle ne remettrait jamais en question l’importance, pour les artistes, de rayonner sur la scène internationale.

«Ce qu’on envisage de faire (…) c’est de regarder comment on pourrait créer un nouveau programme ou de nouvelles avenues qui vont être encore plus performantes et avec un plus fort impact pour notre culture à l’extérieur du pays», a affirmé Mme Verner, qui admet que ces programmes «sont importants» pour les artistes.

Quatre programmes de Patrimoine canadien et un autre relevant des Affaires étrangères ont été abolis en douce récemment. Parmi ceux-là, on retrouve le programme PromArt doté d’un budget annuel de 4,7 millions $, qui offrait des subventions aux artistes pour promouvoir leur travail à l’étranger; et Routes Commerciales, au budget annuel de 9 millions $, qui apportait une aide financière aux entreprises culturelles souhaitant développer des marchés à l’étranger.

Compromis sur la WCI

Le premier ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, a assuré récemment aux responsables de l’industrie qu’il n’adopterait pas les sévères normes en vigueur en Californie en matière de pollution automobile.

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Pourtant, l’Ontario vient d’adhérer à la Western Climate Initiative, dont l’objectif est de réduire de 15 pour cent les émissions de gaz à effet de serre en 2020, par rapport à l’année de référence de 2005.

Afin d’éviter de se mettre à dos l’industrie de l’automobile, M. McGuinty a évité d’adhérer à la demande de la Californie en faveur de l’adoption de normes sévères sur les émissions provenant des pots d’échappement des véhicules. L’Ontario a été invitée à se joindre à l’initiative après avoir soumis d’autres moyens de lutte contre le changement climatique, comme le développement de sources propres d’électricité.

Métro regroupe ses bannières en Ontario

La chaîne d’alimentation québécoise Métro regroupera dès le mois prochain cinq bannières de supermarchés conventionnels en Ontario sous le seul nom de Métro.

Ce lancement sera soutenu par un investissement de 200 millions $, dédié à la rénovation des magasins, à l’amélioration de l’offre alimentaire, ainsi qu’à la réalisation d’une campagne de marketing.

L’entreprise convertira ainsi les bannières de ses 158 épiceries en Ontario actuellement connues sous les noms de Dominion, A&P, Loeb, The Barn et Ultra. Le changement sera effectué d’ici 15 mois.

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Les magasins Food Basics ne sont pas touchés par ce changement puisqu’ils oeuvrent dans le secteur des magasins d’escompte.

La transition vers Métro débutera en septembre à Toronto avec la conversion des magasins Dominion et The Barn. Lorsque le programme sera complété, le réseau de magasins Métro sera constitué de 376 supermarchés conventionnels au Québec et en Ontario.

Succès du 400e et de ses produits dérivés

Le succès du 400e anniversaire de Québec rejaillit sur la vente de produits dérivés qui se vendent bien.

Gérard Bouchard, le directeur de la commercialisation à la Société du 400e, constate avec plaisir que les deux boutiques situées à l’Espace 400e ont réalisé environ pour 300 000 $ de ventes. Si le rythme se maintient on espère qu’un montant de 750 000 $ sera engrangé à la fin de l’année 2008.

Gérard Bouchard a été appelé à la rescousse en février quand on a constaté l’énorme retard pris dans le secteur de la mise en marché de ces produits dérivés. Ce retard a obligé la direction à bouger très vite, mais a eu des effets profitables.

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Selon M. Bouchard, la fabrication en Chine n’était plus une option en raison des délais. Il a donc fallu travailler avec des artisans et des compagnies d’ici, si bien que beaucoup des produits du 400e sont québécois et de très bonne qualité. Il donne l’exemple des tartans et des bas de laine faits par la compagnie Lambert de Québec. Les produits sont variés et vont des betteraves en pot au ketchup aux fruits, en passant par les T-shirts et les casquettes.

La demande est également forte pour les produits de Paul McCartney, en rupture de stock deux heures après l’ouverture du kiosque.

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