Tranchant avec les rigueurs de l’hiver canadien, une légère brise tropicale dépose sa douce caresse sur le visage des voyageurs à peine sortis de l’avion. Au loin, un amoncellement de collines abrite de petites maisons agrippées aux falaises, avec, en toile de fond, une mer turquoise qui scintille sous un soleil de plomb.
En guise de bienvenue, à l’abri dans leurs échoppes ambulantes, des vendeurs de rue distribuent des rôtis, l’un des plats principaux des îles Trinité-et-Tobago, sorte de pain moelleux garni de poulet ou de poisson et qui se déguste avec des légumes rehaussés de curry piquant.
Situées à 12 km de la côte vénézuélienne et d’une superficie totale de 5 200 km2, les îles sœurs Trinité-et-Tobago font partie du Sud des Petites Antilles. Chaque année en février, au rythme de la magie du carnaval, elles se laissent découvrir sur un air de calypso et de reggae.
Palmiers et cocotiers, jeunes beau-tés arborant des costumes colorés constituent autant de promesses d’évasions dorées pour le visiteur venu du froid. Pourtant, au-delà de ces clichés et stéréotypes vantés par bon nombre de brochures touristiques, les îles de la Trinité (Trinidad) possèdent toute une mosaïque de peuples et de cultures, qui, à elles seules, constituent la véritable richesse de l’île.
Trinidad la multiculturelle