Faut-il se débarasser du Notre Père prononcé lors de l’ouverture des travaux quotidiens à Queen’s Park?
En février dernier, le Premier ministre Dalton Mc Guinty lance un pavé dans la mare en déclarant que le Notre Père n’a plus sa place dans le parlement d’une province peuplée de tant de communautés différentes. Il prône plutôt la lecture d’un texte plus inclusif.
Mais les Conservateurs, attachés au Notre Père, s’opposent farouchement à son retrait. Deux mois plus tard, un comité parlementaire est mis sur pied, destiné à écouter les doléances des citoyens et à se prononcer sur la question. Plutôt que de prendre clairement position, le Nouveau parti démocrate (NPD) s’en remet à ce comité.
Le débat a connu un nouveau rebondissement ces jours derniers avec la proposition du leader de l’opposition à l’Assemblée législative, le conservateur Bob Runciman, d’ajouter au Notre Père des prières issues de différentes religions.
Il demande aussi au Premier ministre d’organiser un vote libre à Queen’s Park afin que chaque député puisse s’exprimer… en son âme et conscience. Qu’en pense-t-on dans les chaumières? Petit tour d’horizon…