Elles sont complexes. C’est à cause de l’agencement très sophistiqué de leurs chromosomes, a découvert un scientifique britannique, étudiant les femmes. Une sombre histoire de X et Y que je n’ai pas très bien comprise. Mais vous pouvez la retrouver dans un numéro récent de Nature.
On savait déjà qu’elles étaient compliquées, commente un autre savant. Si on n’avait pas peur d’être taxé de macho, on pourrait citer ses exemples. Ainsi, selon lui, il faudrait cinq minutes à un homme pour acheter une paire de chaussures et une heure à une femme pour la même opération.
Un quart d’heure à un monsieur pour acheter un complet et une demi-journée à une dame pour choisir une veste. Ne parlons pas du temps de la beauté qui peut nécessiter plusieurs heures, ni de celui chez le coiffeur (pardon, styliste) qui est incommensurable.
Je connais des exceptions et j’entends déjà des protestations. D’ailleurs les hommes ne sont pas sans défauts. Moi, par exemple. J’ai une funeste habitude, hautement condamnable, de ne jamais refermer complètement les tiroirs, ce qui m’attire des critiques acerbes mais, dit-on, justifiées. En cherchant bien, je dois avoir d’autres failles dans la conduite de ma vie.
Mais il y a des femmes encore plus complexes – j’allais dire, moi aussi, «compliquées» – qui voudraient être des hommes, tellement ceux-ci sont des modèles enviables. J’en prends pour exemple des demoiselles nord-américaines (il y en a sûrement d’autres dans les pays où on a l’argent facile). C’est très à la mode depuis quelques années. On veut changer de sexe. Bien que cette démangeaison affecte aussi parfois les mâles, il semble qu’elle existe surtout chez les filles.