Vérité et réconciliation, un film du réalisateur torontois Fadel Saleh qui porte sur les commissions éponymes à travers le monde, avait été accueilli avec beaucoup d’intérêt par le public ces dernières semaines. Diffusé à plusieurs reprises sur TV5, ce documentaire de 52 minutes fera l’objet d’une présentation officielle à Toronto le 1er mai prochain, dans une salle de 200 personnes, puis à Montréal quinze jours plus tard. En attendant que se concrétise le projet de le présenter également au Maroc, théâtre principal du film.
À ce jour, des commissions de vérité et de réconciliation ont été créées dans plus de 25 pays.
Ces juridictions, mises en place au lendemain d’une guerre civile, d’une grave violation des droits de la personne, d’un crime collectif ou d’un régime tyrannique, oeuvrent dans un esprit de conciliation et de repentir national. Elles cherchent à savoir avant de punir et encouragent les témoignages des victimes comme des bourreaux.
Vérité et réconciliation se focalise sur trois commissions très diverses. En premier lieu, Fadel Saleh emmène son spectateur en Afrique du Sud, où Lucie Pagé, journaliste québécoise installée là-bas depuis de nombreuses années, revient sur la commission qui a tenté de faire la lumière sur les exactions de l’Apartheid.