Frenchanting! ou le tourisme français à l’honneur

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Publié 25/03/2008 par Aline Noguès

Maison de la France, organisme visant à promouvoir la France comme destination touristique, s’est arrêté mercredi dernier à Toronto dans le cadre de sa nouvelle campagne de publicité destinée au marché canadien baptisée Frenchanting!

L’escale torontoise s’inscrivait dans un parcours de promotion passant également par Vancouver et Calgary. Et Toronto est un «marché mature» constate Jacqueline Dillmann-Faure, directrice générale de Maison de la France pour le Canada. «Les Torontois connaissent davantage la France, les liens culturels sont plus forts alors que l’Alberta commence à peine à s’ouvrir.»

Des stands étaient ouverts au public, tenus par des compagnies aériennes, des grands magasins parisiens, les Monuments nationaux, des régions (Normandie, Provence…), des villes (Bordeaux, Nice…) ou encore des départements d’outre-mer comme la Guadeloupe et la Martinique.

Le public visé par cette exposition était avant tout un public professionnel, d’agents de voyages notamment, comme l’explique Jacqueline Dillmann-Faure: «Nous savons que près d’un Canadien sur deux achète ses voyages à l’étranger via une agence de voyages. Nous devons donc convainvre les agents pour qu’ils sachent présenter à leurs clients le petit plus sur la France qui leur donnera envie d’y aller.»

Et apparemment, cela fonctionne. Entre 2005 et 2006 (les chiffres de 2007 ne sont pas encore disponibles), la direction du tourisme français a enregistré une hausse de 39% du nombre de touristes canadiens venant visiter la France. Mais «rien n’est jamais acquis», précise Jacqueline Dillmann-Faure. «Il faut constamment montrer la diversité de ce qui se passe en France, faire connaître les nouveautés, les rénovations de musées ou de châteaux…»

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Et pousser les touristes canadiens à sortir des sentiers battus. Selon une enquête de Maison de la France, les touristes canadiens se dirigent essentiellement vers Paris, la Côte d’Azur, la Provence et les Alpes, le Languedoc-Roussillon, la Normandie et l’Aquitaine.

Pour Céline Gahery, exposante représentant le département de l’Orne, il est dommage que les touristes canadiens restent sur les plages de Normandie: «On souhaite qu’ils entrent un peu plus dans les terres, chez nous, car nous avons ausi des atouts touristiques. Les troupes canadiennes se sont battues dans notre département pendant la seconde guerre mondiale et de nombreux émigrants en partance pour la Nouvelle-France venaient de notre région du Perche.»

Maison de la France a profité de son escale torontoise pour rappeler l’existence de son site Internet. Il permet d’ores et déjà de faire des recherches sur ses ancêtres d’origine française et permettra sous peu aux visiteurs de poster des photos, d’écrire leurs impressions et de visionner des vidéos.

Pour plus de renseignements: www.franceguide.com

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