Lors de son congrès annuel qui s’est tenu du 9 au 11 mars dernier, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a pu constater une chose: une lourde mission l’attend! Cette rencontre, très marquée par la publication d’un rapport alarmant sur la qualité de vie au travail des enseignants, a permis de lancer des pistes de solutions pour améliorer la situation.
Mais ce congrès a aussi été l’occasion d’élire un nouveau président, Benoît Mercier, enseignant à l’école secondaire catholique Jean-Vanier de Welland. Il remplacera l’actuel président Paul Taillefer à partir du 1er juillet prochain, pour un mandat de deux ans.
«L’une de mes priorités sera de donner suite à l’enquête sur la qualité de vie au travail que l’AEFO vient de rendre publique», affirme M. Mercier.
Ce rapport, dont L’Express faisait état la semaine passée, est inquiétant. Les enseignants ont de nombreux griefs et plus de la moitié d’entre eux seraient prêts à quitter la profession pour un autre emploi à salaire égal.
Tâche mal définie, manque de ressources, valse des programmes ministériels à mettre en oeuvre, iniquités entre collègues dans la répartition de la surveillance ou de la formation, temps de travail supérieur à 50 heures par semaine… Les motifs d’insatisfaction sont nombreux.