Irène Morin, une pionnière de la francophonie torontoise dans les années 1970 qui vit maintenant à Montréal, a remis ce 25 juin un prix d’excellence à l’élève Frida Cubias Tobias de l’école élémentaire catholique René-Lamoureux, à Mississauga, pour avoir obtenu la plus haute note en français.
Irène Morin veut continuer de donner ce certificat, accompagné d’une bourse d’encouragement de 100 $, à chaque fin d’année scolaire.
C’est que l’école René-Lamoureux représente une grande fierté pour l’octogénaire. Elle a été l’une des principales meneuses de la cabale, dans les années 1973-74, pour que son fils et sa fille aient accès à une école de langue française.
Un combat de toujours
«La langue française, ma langue, a été pour moi l’un des combats importants dans ma vie», raconte-t-elle à l-express.ca. «En partant pour l’Ontario, lors de mes 20 ans, en me mariant et en ayant mes enfants, j’ignorais que l’on pouvait perdre un bien si précieux.»
«J’ai pu me rallier à des associations francophones comme le Club À la Claire Fontaine de Mississauga-Oakville. Le président était Jean Laneuville. Et j’y ai connu Claudette Lupien, qui menait un projet audacieux de réclamer une première école de langue française à Mississauga.»