Monsieur le Premier ministre,
Allons droit au but. Nous, les signataires de cette lettre, sommes des concurrents. Nous publions des nouvelles dans toutes les régions du Canada, dans les deux langues. Nous ne voyons pas souvent les choses du même œil.
Cette lettre ouverte qui vous est adressée ̶ et la place que nous lui accordons dans nos publications ̶ est donc sans précédent, tout comme la menace qui pèse sur les médias d’information au Canada.
Et, franchement, l’inaction de votre gouvernement est si choquante qu’elle exige des mesures exceptionnelles.
Pendant des mois, vous et le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, avez promis d’agir pour mettre un frein aux pratiques monopolistiques et prédatrices de Google et de Facebook qui nuisent aux médias d’information canadiens.