Miroir magique de la culture nord-américaine, Los Angeles nous montre ce qu’il y a de plus beau, de plus passionnel chez nous, et aussi ce qu’il y a de plus monstrueux.
Une exposition dans un musée illustre ce dernier point et demeure au cœur de l’intrigue concoctée par Maria Hummel dans son roman intitulé Le musée des femmes assassinées.
Oeuvres provocatrices
Le Rocque Museum se prépare à l’événement de l’année, le vernissage de la nouvelle exposition de Kim Lord, «Natures mortes».
Cela fait cinq ans que l’icône féministe, connue pour ses œuvres provocatrices et d’avant-garde, prépare ce nouveau projet: une série de onze autoportraits dans lesquels elle incarne des femmes assassinées ayant défrayé la chronique.
Kim Lord exploite des crimes horribles et se donne le droit de se peindre dans leur vie et leur histoire. Elle cherche à mettre en avant «l’anxiété oppressante de la plupart des femmes due à leur vulnérabilité fondamentale, une peur aussi rationnelle qu’irrationnelle».