Une comédie romantique moderne

Des fraises en janvier, au Théâtre français de Toronto

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Publié 05/02/2008 par Aline Noguès

Fin 2007, le Théâtre français de Toronto (TfT) réalisait que Le Don Quichotte de Toronto écrit par l’artiste en résidence Glen Charles Landry ne serait pas prêt à temps. Qu’à cela ne tienne! Le TfT s’est rapidement adapté à la situation en programmant Des fraises en janvier, d’Évelyne de la Chenelière. Et les acteurs ne semblent pas déçus de ce choix, comme nous le confie la comédienne Patricia Marceau, qui incarne le personnage de Sophie.

«C’est une comédie romantique et moderne qui aborde la question des relations homme-femme. C’est très léger et très drôle et j’éprouve beaucoup de plaisir à jouer cette pièce!»

Mais de quelle pièce parle-t-on? Des fraises en janvier, c’est l’histoire de quatre adultes préoccupés par l’amour. Robert, professeur de littérature, préfère les récits sentimentaux de François aux travaux de ses étudiants; Sophie, à la recherche de l’homme idéal, s’invente une belle vie comme lorsqu’elle était petite et jouait avec Léa; François écrit des scénarios qui sont à l’image de son histoire d’amour avec sa colocataire Sophie; et Léa, enceinte d’un certain Robert, qu’elle n’a jamais revu, est à la recherche de Sophie, son amie d’enfance.

Cette pièce d’Évelyne de la Chenelière produite en 1999 a connu un grand succès. Pour Patricia Marceau, ce succès a plusieurs explications: «C’est une pièce joyeuse qui met de bonne humeur. C’est drôle, bien écrit; une fois qu’on l’a vue, on n’est pas prêt de l’oublier. Et le public peut facilement s’identifier aux personnages de la pièce qui tiennent des propos que tous les couples ont déjà tenus!»

Pour la comédienne, Des fraises en janvier est une pièce «très québécoise», notamment par le thème de la difficulté de l’engagement: «Au Québec, il me semble que les gens sont peu tentés par ce qui est conventionnel comme le mariage… à la différence des anglo-saxons qui me paraissent plus traditionnalistes. C’est peut-être une conséquence du rejet massif de la religion catholique par bon nombre de Québécois. Mais la pièce ne se réduit pas à cela, elle parle des relations amoureuses et en cela touche un vaste public.»

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Et Patricia Marceau ajoute: «Au fond, ce qui est québécois dans ce texte, ce n’est pas tant la problématique que la façon dont on se parle. C’est loin d’être du Molière, et c’est rafraîchissant!»

Aux commandes de la mise en scène, Jean-Stéphane Roy fait preuve de créativité soutient la comedienne. «Il donne une plus grande théâtralité au texte et réussit à y mettre plus de piquant. Cette pièce est un petit bijou!»

Le TfT présentera Des fraises en janvier du 13 au 24 février. Quatre comédiens seront sur les planches: Djennie Laguerre, Patricia Marceau, Michel Séguin et Manuel Verreydt. Pour plus d’informations: www.theatrefrancais.com.

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