Les quatre panélistes invités ce 15 mars pour le 14e Symposium annuel sur l’immigration francophone organisé par la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) sont tombés d’accord: l’identité francophone ne se présente plus sous la même forme monolithique qu’il y a 25 ou 30 ans.
Tel qu’introduit par l’animatrice de l’atelier, Émilie Nicolas, anthropologue et chroniqueuse pour Le Devoir : «On va se poser des questions existentielles sur la Francophonie aujourd’hui!»
La réflexion des panélistes était menée autour des définitions inclusives de la francophonie. Les quatre experts de ce 14e Symposium qui se sont succédé à l’écran se voulaient représentatifs de la définition plurielle qu’ils ont tenté de donner à la francophonie, à savoir des accents, des noms et des origines diverses.
Photos de classes
Ibrahima Diallo a expliqué son rapport à la francophonie à travers son parcours d’immigrant, une francophonie qui a «largement évolué» et qui n’a plus le même visage qu’il y a 30 ans, selon lui.
Pour étayer son propos, le professeur titulaire à la Faculté des sciences de l’Université de Saint-Boniface (USB) a fait défiler des diapositives de photos de classes de ses enfants nés au Canada à la fin des années 80, les montrant comme étant les «seuls Noirs».