Une équipe de l’Université de l’État de New York à Buffalo a déduit qu’une «famille» de chiens sibériens s’était détachée des autres pour former la première famille nord-américaine il y a près de 17 000 ans.
Avec l’aide, d’une part, d’un fragment de fémur de chien découvert en Alaska dans les années 1990, et vieux de «seulement» 10 000 ans, et d’autre part, de ce que la génétique a découvert ces dernières années sur les chiens qui avaient vécu il y a plus longtemps encore en Sibérie.
Peuplement par la côte ouest
Si ces chiens sont bel et bien venus avec les humains, cela élimine pour de bon la théorie selon laquelle le peuplement du continent aurait attendu une ouverture dans la chaîne de glaciers allant de l’Alaska au Montana, parce que ce «passage» n’a pas été possible avant des milliers d’années.
La théorie voulant que les premiers Américains soient plutôt arrivés en longeant la côte, de l’Alaska à la Colombie-Britannique, s’en trouve donc renforcée.