Les collectivités francophones à travers le Canada sont une source de prospérité pour notre pays. Conséquemment, les partis politiques devraient adopter des mesures pour assurer et soutenir leur plein développement. Tel est le principal message que la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) délivrera aux partis politiques fédéraux durant cette campagne électorale.
La composante économique sera à l’avant-plan de l’agenda francophone. «Les communautés francophones et acadienne constituent une richesse économique, sociale et culturelle fondamentale pour notre pays, fait valoir Jean-Guy Rioux, président de la FCFA. Nous entendons travailler auprès de tous les partis politiques pour qu’ils intègrent à leur plate-forme non seulement une reconnaissance de cette richesse, mais des mesures concrètes pour assurer sa mise en œuvre.»
L’argumentation de la FCFA s’articule autour de deux principaux constats: le gouvernement a le devoir d’assurer la pleine participation de toutes les composantes de la société canadienne à l’essor économique du pays et les communautés francophones sont des lieux d’innovation et d’expérimentation sociale où les gens travaillent ensemble pour favoriser la croissance collective.
«On veut que les partis politiques s’engagent à nous aider à soutenir cette prospérité dans nos communautés en investissant les sommes nécessaires pour continuer notre travail», résume Jean-Guy Rioux.
Les communautés francophones attendent toujours de recevoir les 18 millions $ supplémentaires demandés pour assurer leur développement. Le gouvernement libéral n’avait pas dit non à la demande, mais n’a pas dit oui non plus. Au moment du déclenchement des élections, la demande était rendue au cabinet, laisse entendre M. Rioux.