J’ai un penchant pour les nouvelles, surtout celles qui sont assez courtes et punchy. J’ai été bien servi par Tango de Daniel Castillo Durante puisqu’on y trouve 26 nouvelles de 2 à 4 pages chacune, le plus souvent avec une finale inattendue.
Choc des cultures
Le nouvelliste ou nouvellier – c’est au choix – campe ses personnages dans des endroits aussi variés que Lisbonne, Mexico, Puerto Vallarta, Belize, Pérou, Argentine et Bali, pour n’en nommer que quelques-uns.
Femmes ou hommes, rien ne semble arrêter leur élan, «excepté ce feu qui brûlait en toi jour et nuit telle une torche prête à tout pour allumer l’objet de ton désir».
Tango aborde le choc des cultures et le déracinement. Ici, on se déprend de la société marchande et de ses mirages; là, la mort d’un immigrant n’intéresse personne et l’exil peut effacer quelqu’un de la surface de la Terre.
Personnage hermaphrodite
Dans une nouvelle, un homme finit par regretter de ne pas avoir mieux assuré son prêt monétaire grâce à une connaissance plus approfondie de la famille du défunt.