Avec une quarantaine de romans à son actif, dont plusieurs sagas historiques à succès, Jean-Pierre Charland peut se targuer d’avoir vendu près de 800 000 exemplaires au Québec et en France. Sa plus récente série s’intitule La Pension Caron et le premier tome est Mademoiselle Précile.
Chômage
Nous sommes à Montréal en 1937, donc au lendemain de la Grande Dépression, et tous se souviennent de la période où un travailleur sur trois était sans emploi. Cédulie Caron, une veuve, et sa fille Précile dirigent une pension dans le Quartier latin.
Les locataires fréquentent l’église Saint-Jacques, invitent une amie à un restaurant de la rue Sainte-Catherine, vont au Théâtre Saint-Denis ou empruntent un livre à la Bibliothèque Saint-Sulpice.
Dire qu’on va à l’ouest du boulevard Saint-Laurent équivaut à aller chez les Anglais, «comme si cette section de la ville se trouvait dans un pays étranger».
Des hommes et des femmes
Le roman est entièrement centré sur les fréquentations hommes-femmes.