Dès que le nom de Louise Penny est mentionné, celui d’Armand Gamache fait surface. La romancière a publié quinze épisodes de cet enquêteur de la Sûreté du Québec. Le plus récent à avoir été traduit est Tous les diables sont ici. Mais attention, Gamache est à la retraite et l’action se déroule à Paris.
Comme dans les autres épisodes «Armand Gamache enquête», Penny illustre à quel point son personnage culte ne perd jamais les pédales, ne perd jamais son sang-froid… sauf s’il y a un avantage à en tirer. Le roman souffre cependant de longueurs; j’aurais coupé au moins 100 pages.
Gamache à Paris
Les Gamache sont à Paris pour voir leurs enfants et assister à la naissance d’un nouveau petit-enfant. Après une soirée de retrouvailles en compagnie de Stephen Horowitz, le parrain fortuné d’Armand, ils voient avec horreur le vieil homme se faire faucher sous leurs yeux, dans ce qui ne semble pas un simple accident.
Nous naviguons dans un univers où complicité, collusion, subornation et intimidation sont monnaie courante, où des sociétés multinationales agissent en toute impunité sous les nez de l’Autorité des marchés financiers. C’est dans ce contexte que Gamache est appelé à élucider une énigme, à tenter de démêler ce qui a toutes les apparences d’un nœud gordien.
Reine-Marie mène son enquête
Il doit travailler avec la Préfecture de Paris, mais en raison des négligences de cette dernière, lui et son épouse frôlent la mort. Parlant de Reine-Marie, elle ne fait pas juste seconder son mari, elle mène sa propre enquête. «Là où d’autres ne voyaient que des faits, Mme Gamache, elle, décelait des relations, Elle avait l’art de relier entre eux deux, trois, voire plusieurs événements en apparence disparates.»